Désir d’enfants et difficultés à concevoir
Désir d’enfant et difficultés à concevoir – Vous désirez ardemment avoir un enfant et cela ne fonctionne pas ? C’est l’histoire du serpent qui se mange la queue. En effet, on peut se demander jusqu’à quel point le stress provoqué par le désir d’enfant peut favoriser l’infertilité. Et vice versa, lorsque ce désir tarde à s’accomplir, cela peut être source d’angoisse. Rappelons quand même que 15 à 20 % des causes d’infertilité ont une origine inexpliquée d’un point de vue médical – probablement liées à des causes psychiques.
Note à l’égard des lecteurs : cet article est destiné à toutes les formes de désir de parentalité.
Le désir d’enfant et la difficulté à concevoir
Le désir d’enfant soulève une multitude de questions conscientes et inconscientes, en lien avec notre propre vécu mais qui entrent également en résonance avec notre histoire familiale. A titre d’exemple, selon Freud, le désir d’enfant émerge chez la petite-fille aux alentours de dix-huit mois, lorsqu’elle commence à s’identifier à sa mère et l’imite en s’occupant de sa poupée.
Même si cet exemple paraît désuet (et probablement l’est en partie), il permet de se représenter l’idée que l’on peut se sentir mère bien avant d’être femme.
L’individu comme le couple peut se retrouver fortement impacté par l’attente d’une grossesse, qui peut être vécue comme une blessure narcissique voire comme un deuil. Les relations intraconjugales peuvent elles-mêmes être modifiées, empreintes de tensions.
La communication est un outil efficace mais parfois complexe à instaurer entre les partenaires en ce qui concerne ce sujet délicat.
A propos de la PMA
Lorsque l’on parle de PMA – Procréation Médicalement Assistée, on ne se rend pas toujours compte à quel point cela peut comporter des souffrances physiques ou psychiques. Si le gynécologue spécialiste en PMA parvient à isoler une cause, difficile alors pour celui qui en est porteur de ne pas se culpabiliser vis à vis de son compagnon.
De même, lorsque le médecin parle d’incompatibilité, il semble difficile de ne pas se questionner au sujet de la légitimité de son couple.
Mes patients parlent souvent d’un « parcours du combattant ». Le conseil que l’on donne souvent est de lâcher prise…
Oui, facile à dire, mais presque impossible à faire, surtout quand un comprimé de citrate de clomifène ou de progestérone vient nous rappeler au quotidien qu’un traitement est en cours. Impossible également pour la plupart, pour qui le souhait de grossesse devient un objectif de vie ou une obsession.
Tellement compréhensible et tellement humain ! Certains en viennent même à éviter les situations sociales pour ne pas croiser de bébé ou de femme enceinte, ou bien pour cesser d’entendre la fameuse question « alors c’est pour quand ? »
Le stress de l’infertilité
Et que dire du désir au sein du couple ? Il devient souvent compliqué de continuer à « vraiment faire l’amour » lorsque le quotidien est rythmé par les dates d’ovulation, les rendez-vous médicaux et j’en passe.
Impossible encore une fois d’éviter les conséquences de l’infertilité, en termes de stress mais aussi de relations dans le couple.
Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, si l’idée de fonder une famille devient source de douleur, notre cabinet de psychologue à Genève peut vous offrir un soutien dans ces épreuves, que ce soit seul(e) ou en couple.
Contacter Laurence Sarais, psychologue spécialiste à Genève : Pour prendre RDV, cliquez ici
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